JEUNESSE
Né au sein d’une famille où les talents artistiques sont aussi nombreux qu’éclectiques (danse, musique, peinture, chant…) François Bayot montre très jeune un don exceptionnel pour le piano qu’il débute à l’âge de cinq ans. Après des études classiques menées au sein de l’Académie Marguerite Long où il remporte plusieurs premiers prix, puis avec un professeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il abandonne l’idée d’une carrière pianistique et s’oriente vers le théâtre, provocant déception et inquiétude chez ses parents et sa grand-mère, professeur de piano.
FORMATION
Après avoir fréquenté assidûment le Cours Raymond Girard, et dans le cadre de ses études d’art dramatique, il est admis comme Elève à la Comédie Française où il reste deux ans et où il se lie d’amitié avec Robin Renucci qui partage la même loge. Là, il participe aux grandes pièces du répertoire parmi lesquelles « Les Trois Sœurs » (Tchekhov), « Le Barbier de Séville » (Beaumarchais) , « L’Ecole des Femmes », « L’Avare », « Les Femmes Savantes » (Molière) , « Marie Tudor » (Victor Hugo) , « La Vie est un Songe » (Calderon)…
Ses rencontres avec Lino Ventura dont il admire la bonté, la droiture et l’intégrité, et qui lui prête main forte, le conseille et l’encourage, puis avec Jean-Paul Belmondo dont il se sent très proche, et avec qui il a toujours gardé un contact étroit, s’avèrent déterminantes et le poussent à poursuivre cette voie difficile et aléatoire pour laquelle il a laissé de côté celle de la musique qui pourtant, s’avérait plus facile, voire dorée.